J’aime reprendre l’expression de Monsieur Alain Kerignard, mon responsable au sein du groupe Daher qui définit le PLM comme un ensemble de solutions métier s’appliquant au produit tout au long de son cycle de vie, c’est-à-dire du concept à la fin de vie. Selon moi, il s’agit d’une solution, je dirai même plus, d’une philosophie qu’on peut rattacher au « lean engineering », celle-ci permettant une meilleure collaboration entre les services afin de résoudre les problématiques industrielles actuelles (financières, Time-to-Market, réactivité, qualité…).
D’une part, car lors de l’apparition de l’Académie du PLM un certificat consulaire était délivré et non pas un diplôme. Ce qui est maintenant le cas grâce au partenariat avec l’école 3IL. D’autre part, l’entreprise dans laquelle j’effectuai mon stage l’an passé avait songé à m’embaucher, ce qui n’a pas pu se concrétiser en raison de mon faible niveau d’expérience. Afin de réduire l’écart en terme d’expérience professionnelle qui me faisait défaut, j’ai intégré l’Académie pour la deuxième fois. L’objectif était double : obtenir un diplôme reconnu au RNCP et réaliser mon alternance dans une entreprise industrielle utilisant le PLM puisque ma première alternance s’était déroulée dans une ESN, appelée plus communément SSII.
L’amélioration continue de la formation par l’encadrement pédagogique est l’un des éléments clés. Nous sommes sollicités tout au long de l’année afin de donner un retour quant à la qualité des enseignements et j’ai moi-même mis en place un outil de retour d’expérience à remplir en fin d’année. Outre les échanges quotidiens avec notre responsable qui nous permettent d’échanger à chaud, cet outil permettra de rendre compte des axes d’amélioration attendu.
Au-delà de cet aspect, nous avions cette année une promotion très hétérogène, aux profils variés. Un réel avantage qui permet de s’ouvrir aux autres en appréhendant un point de vue différent.
En effet, cette amélioration concerne autant le diplôme, l’organisation pédagogique que le contenu des cours. Tout d’abord, la volonté d’une formation diplômante s’est concrétisée comme dit précédemment. Ensuite, en termes de cours, un tronc commun avec les cours dispensés par l’institut d’ingénierie 3IL Academy permet d’enseigner une culture commune aux futurs acteurs de l’industrie 4.0. Enfin, certains nouveaux enseignants ont intégré l’école grâce au partenariat également.
Disons que nous explorons trois casquettes durant la formation.
Celle du consultant, les savoir-faire apportés concernent des méthodes génériques, un travail conséquent sur le recueil du besoin, les « bonnes pratiques » à mener ainsi que les workshops, soit la gestion des travaux collaboratifs.
Celle de l’expert PLM avec l’appropriation des logiciels PLM. Nous avons été initiés en cours avec le logiciel Aras et aussi la réalisation d’un cahier des charges. Nous travaillons également sur Windchill qui est le troisième logiciel PLM en France, en termes de part de marché. Quant à Aras, il a aussi sa place sur le marché, ce qui améliore notre employabilité.
Celle du gestionnaire de projet, car nous avons eu à travailler sur diverses méthodes, notamment la méthode traditionnelle en cascade ainsi que la méthode Agile.
J’ai tous les outils en main et j’ai déjà été contacté par une société de conseil experte en PLM. Par ailleurs, j’attends un retour d’une société de conseil.